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Asmara et les causes perdues - Prix Interallié 1999

Category: Livres,Folio,Auteurs de A à Z

Asmara et les causes perdues - Prix Interallié 1999 Details

Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d'Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C'est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d'humanitaires français, venus porter secours aux victimes d'une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville.Hilarion Grigorian, Arménien d'Erythrée, né avec le siècle, se fait jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement.Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l'intérieur cette génération orpheline des idéologies, qui a perdu les causes traditionnelles de l'engagement et qui les cherche du côté de l'action humanitaire.Mais c'est aussi l'évocation d'une Ethiopie qui depuis des siècles, par la beauté de ses peuples, la force de ses paysages et la puissance de sa spiritualité rend fous d'amour ceux qui s'aventurent jusqu'à elle.Ce roman a obtenu le prix Interallié 1999 sous le titre Les causes perdues.

Reviews

L?? écriture est très belle et le récit est parsemé d?? observations d?? une grande finesse. Cette histoire, qui est une page des méandres tortueux d?? une organisation humanitaire, est contée par un personnage comme on en trouve dans les romans de Metin Arditi. Un vieillard, arménien mais dont la famille vit depuis plusieurs générations en ?rythrée. Aventurier usé, plus ou moins trafiquant, cosmopolite, de culture française, manipulateur et généreux, d?? une époque révolue mais clairvoyant sur le monde moderne, c?? est ce personnage de fable orientale qui donne a ce récit toute sa saveur. Ainsi ce texte plus littéraire qu?? il n?? en paraît peut se lire à plusieurs niveaux. Politique, polémique ou littéraire et poétique. C?? est là la force des bons écrivains.

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